Édouard

Édouard, j’ignore pourquoi tu me regardes comme ça 

Comme si tu étais le chasseur et moi, l’innocente proie 

Comme si tu avais faim et que j’étais un somptueux repas 

Comme si tu voudrais bondir au moindre de mes gestes ou pas 

J’ai peur quand tu portes des vêtements 

Quand ton torse est nu, je tremble tellement 

Quand j’entends le bruit de ta ceinture brusquement

Mon cœur bat et je saute quelques battements 

Édouard s’il te plaît, quel est le nom de cette emprise ?

Comment me tiens tu en laisse? Faut que tu me le dises…

Quand tu n’es pas là, ma libido se meurt, elle se brise 

Et quand tu apparais ma chatte coule et tu lui fais la bise 

Libère moi je te prie, je veux pouvoir vivre sans toi 

La soumission j’ai déjà donnée, je t’ai servi jeune roi 

Libérez moi, ô maître ! Je voudrais parler sans langue de bois  …